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EN PLEINE ACTION

FAIRE PREUVE DE BEAUCOUP D’HUMANITÉ

Devant le fait troublant et l’hypothèse de la vie menacée, l’humanité doit se rallier, unir ses efforts. Des comportements nouveaux doivent être adoptés universellement.

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« Allons-nous célébrer un triomphe sur les changements climatiques ? »

« Les humains devront faire preuve de beaucoup d’humanité »  (Loïc 15 ans).  Un contact avec Loïc, (15 ans) et Ilam, (13 ans), initié avec le thème de « Chemins franciscains » de ce numéro révèle bien la pensée de certains jeunes de notre société. « L’humanité à l’aube des retombées climatiques catastrophiques », leur fait réaliser et affirmer qu’ils ont la chance de vivre en un pays aux multiples avantages devant les changements climatiques. En effet, les forêts, les vastes étendues d’eau douce, les grands espaces de verdure et de fertilité représentent des munitions incontestables devant le réchauffement climatique.

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La chance ne permet en rien d’ignorer la pandémie. Les deux jeunes y croient profondément : loin d’eux les négationnistes. Ils sont scolarisés très jeunes sur les questions environnementales, sur l’univers des planètes, sur certaines spécificités de notre planète terre et autres. La fonte des glaciers, la désertification de certaines parties du monde, l’évolution et la révolution du soleil sur des milliards d’années, la finitude de toute planète, sont des éléments de leur connaissance du cosmos.

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Dans leur regard sur la pandémie, Loïc et Ilam sont bien conscients que le comportement destructeur ou exploiteur de l’homme causera d’autres désastres. Les spécialistes avertis des sciences de la nature nous alertent depuis longtemps sur l’explosion des virus et bactéries toujours dormants.

REGARD SUR L’AVENIR

Dans les allusions à la maladie de la planète terre, les jeunes distinguent bien facilement l’avenir de celui qui marche sur la planète et l’avenir de la planète elle-même. La vie humaine est menacée, la vie de nombreuses espèces animales est menacée; la planète restera vivante, elle ne mourra pas, en vertu de ses mécanismes d’auto-défense. Elle ne répondra pas toujours aux commandes sous pression de l’homme qui se comporte en gérant trop peu attentionné à son être profond.

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Une conséquence subtile de la vie menacée se traduit par une réflexion sur la natalité. Les jeunes croient qu’il faudra considérer les limites de productivité de la terre. La terre pourra-t-elle nourrir des milliards d’humains supplémentaires? Faudra-t-il limiter les naissances? Et que dire de la décision ou le projet de nombreux jeunes adultes et grands adolescents de ne pas mettre d’enfants au monde devant la mouvance de l’humanité.

L’HUMANITÉ DOIT UNIR SES EFFORTS

Devant le fait troublant et l’hypothèse de la vie menacée, l’humanité doit se rallier, unir ses efforts. Des comportements nouveaux doivent être adoptés universellement. On pourrait dire qu’il faut une mondialisation de l’effort et d’une vision renouvelée sur l’évolution de la planète. Loïc et Ilam affirment clairement que c’est la mondialisation de l’engagement qui déterminera l’ampleur de la catastrophe ou de la non-catastrophe.

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Les interviewés reconnaissent que des efforts sont faits. On n’a jamais entendu autant parler de plantation d’arbres pour protéger la vie et la planète. L’électrification, issue d’une énergie propre, est sur toutes les lèvres. Les usines de transformation du CO2, pour en libérer l’oxygène et le relâcher dans l’atmosphère, voient le jour en certains pays.

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En même temps que les efforts mentionnés, et l’on pourrait en énumérer bien d’autres, il y a des écueils à considérer et à éviter. La productivité de la terre est-elle menacée, elle, qui s’appauvrit par la monoculture à grande échelle et par un usage abusif des pesticides? Et que dire de la baisse drastique des abeilles, nos pollinisatrices? Et comment arrêter la déforestation qui est décriée par d’innombrables voix?

CÉLÉBRER UN TRIOMPHE?

Ce dernier paragraphe vient jeter une dose de réalisme sur les efforts à faire, et ce, mondialement. Les quelques affirmations qui précèdent se veulent simplement une motivation supplémentaire pour une mondialisation de l’effort et sa chance de succès.

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Une grosse question de fin de rencontre est posée : « Allons-nous célébrer un triomphe sur les changements climatiques ? » Loïc et Ilam de répondre que l’humanité est composée de confiants et d’anxieux. Le lendemain des changements climatiques étonnera les uns et les autres à des degrés divers.

vol. 126 no 3 • Octobre 2021

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