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CRÉONS UN CLIMAT D'ESPOIR

ÉCOLOGIE

François était un révolutionnaire, et un homme de paix avant tout. Sa foi lui permettait de témoigner de la vérité, sur sa relation avec Dieu, avec les humains, avec les créatures. Questionné devant des injustices, il répondait avec vérité et amour.
C’est dans cet esprit que le comité organisateur du Colloque des Églises vertes 2015 a composé cette déclaration commune, signée par les chefs d’Église et les participants du colloque, le 14 avril 2015. D’ailleurs, si vous désirez voir le nom des signataires, veuillez visiter : www.colloque.egliseverte.ca
Devant la crise écologique, nous travaillons activement à la création d’un climat d’espoir.
DÉCLARATION COMMUNE « CRÉONS UN CLIMAT D’ESPOIR »

Nous croyons que l’environnement naturel est grandiose, majestueux et mystérieux et qu’il est l’œuvre de Dieu. Nous nous émerveillons de voir les signes de la présence de ce Dieu de bonté dans les splendeurs de la nature, dans l’extraordinaire foisonnement de la vie sous des myriades de formes.

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Nous rappelons par notre tradition religieuse que le rôle de l’être humain sur la terre consiste à « cultiver et garder » son environnement (Gn 2, 15), car la créativité humaine nous rend capables de « dominer la terre » (Gn 1, 28) comme jamais auparavant. Cette capacité de maîtrise, il faut l’exercer avec sagesse et intelligence pour produire des résultats durables. Nous reconnaissons qu’il faut réduire les émissions de gaz à effet de serre (déjà à 400ppm alors qu’ils étaient à 280ppm avant la révolution industrielle). À la suite du GIEC, nous reconnaissons que « l’influence de l’homme sur le système climatique est clairement établie ». La dégradation écologique affecte de manière plus marquée les personnes appauvries par notre système et l’option préférentielle pour les pauvres réaffirmée par l’Église nous oblige à l’action.

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Nous questionnons notre surconsommation d’énergie et notre dépendance au pétrole qui pousse l’industrie à répondre à cette demande, jusqu’à favoriser des exploitations extrêmement polluantes comme celles des sables bitumineux. Nous sommes préoccupés par le projet d’oléoduc qui transportera du pétrole lourd sur de vastes territoires, en menaçant gravement l’habitat et le bien-être de la faune, de la flore et la souveraineté alimentaire des populations humaines. À notre avis, tout projet économique doit favoriser la vie avant le profit. Nous prions pour le courage des décideurs afin de garantir un climat viable pour les générations à venir.

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Nous engageons nos Églises dans un virage écologique. Au nom de notre foi, nous portons des améliorations à nos lieux de culte et nous nous conscientisons aux enjeux climatiques. Nous prions pour un monde de justice et de paix. Nous nous engageons dans des actes citoyens pour la construction d’une société plus écologique et soucieuse de l’avenir des générations futures.

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Devant la crise écologique, nous travaillons activement à la création d’un climat d’espoir.

Signé le 14 avril 2015, à Québec
lors du Colloque des Églises vertes.

vol. 120, no 2 • 15 avril 2015

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