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EN PLEINE ACTION

UN RÉEL FERMENT D’UNITÉ : M. FRANÇOIS

En pleine action m’a permis un contact privilégié avec un homme, réel ferment d’unité et d’engagement, tant religieux que social.

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« L’écoute véritable est le chemin le plus efficace d’unité dans une unité de travail et partout, particulièrement en tant que responsable. »

M. François, dès son arrivée en l’une des paroisses dont je suis responsable, a été perçu comme un homme aimant l’Église et prêt au service. De fait, à la première occasion où il est pressenti et approché pour la tâche de marguillier, son acceptation est spontanée et bien réelle. Cette chronique En pleine action m’a permis un contact privilégié avec un homme, réel ferment d’unité et d’engagement, tant religieux que social.

LE SENS DE L’ENGAGEMENT

Le sens de l’engagement de François et son idéal de fraternité et d’unité prennent racine en sa vie familiale. Sous l’inspiration et l’exemple de ses parents, entouré de ses 9 frères et sœurs, il a appris un le sens du partage et l’importance du support mutuel dans ce qu’il appelle un bel esprit de famille. De son père, en particulier, qu’il qualifie de « gros travailleur » il a appris le sens du travail et de l’engagement. De sa mère, maman du temps puisque François a 84 ans, il parle de la mère toute entière donnée aux tâches familiales et au soin de ses enfants, mentionnant qu’elle a dû traverser courageusement un an de maladie de son époux.

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François garde un très bon souvenir de sa formation académique et surtout de ses deux années de formation classique au séminaire du temps. Après un cursus d’étude le rendant apte au marché du travail, il entreprend une carrière de policier, à l’âge de 20 ans, pour la ville de Montréal. Il est fier de mentionner qu’il a beaucoup appris à l’école de la vie, ce qui lui vaudra une reconnaissance évidente partout où il travaillera. Toutes les expériences de travail, depuis son enfance, ont façonné sa personnalité. Il aime bien dire que toutes les expériences de vie ont été pour lui un merveilleux enrichissement de sa formation académique.

UNE FORCE DE RELATIONS HUMAINES

Dans sa première carrière de policier, en vertu de ses qualités de disponibilité, de franchise, d’écoute, il gravit rapidement les niveaux de responsabilité. Il se reconnaît une grande force en relations humaines, ce qui lui a valu,  en sa carrière de policier, d’être reconnu comme l’homme de l’écoute. Selon lui, l’écoute véritable est le chemin le plus efficace d’unité dans une unité de travail et partout, particulièrement en tant que responsable. Au moment de son départ, à l’occasion d’une soirée de reconnaissance pour son service, on qualifie François du titre merveilleux : « Le père spirituel de la CUM nous quitte ». Il est fier de ce titre et avec raison.

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Après 20 ans comme policier, il s’oriente vers une seconde carrière, toujours dans le domaine de la sécurité. En cette seconde carrière sur un immense chantier de développement et de construction il agrandira son champ de responsabilités à la grande satisfaction de ses employeurs.

LA TROISIÈME CARRIÈRE

Et voici François au seuil d’une troisième carrière. Pour celle-ci il est un résident du nord qu’il affectionne pour la proximité avec la nature. En sa petite municipalité, au nord de Mont-Laurier, il s’engage sur les plans municipal et ecclésial. Il remplit pendant de nombreuses années la responsabilité de conseiller et de maire. Son administration est assurément marquée par son sens de l’unité et de la vérité, reflet de sa personnalité.  Son travail en Église, en la petite municipalité, s’est joué sur deux plans, matériel et spirituel conformément à sa foi profonde. Il parle avec enthousiasme de la réalisation matérielle de rénovation et d’entretien dont il a été l’artisan. Il parle également de l’animation spirituelle de la communauté, prise en charge par les laïques, dans l’évolution actuelle de l’Église.

UN PACIFICATEUR

Le dernier lieu d’engagement de François, il est double. Résident avec son épouse dans une résidence  d’une centaine d’appartements pour personnes âgées, on l’a sollicité pour mettre en place un club social. À la paroisse, on  l’a élu marguillier. Dans ces deux situations, L’orientation de fond de l’homme de l’unité, de la fraternité a été vite reconnue et mise à profit de tous. En sa résidence, il continue d’être l’homme de l’écoute, le rassembleur, le pacificateur. Il raconte que la direction générale lui demande de se pencher sur des litiges entre résidents : ce qu’il accomplit avec toutes ses qualités de médiateur. À la paroisse, sa même attitude d’écoute, de compréhension mutuelle et de dialogue le motive à être un ferment d’unité. Si une situation devient tendue, il y va de son précieux discernement pour l’avancement des choses.

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En conclusion, il est évident que M. François, depuis son enfance et tout au long de ses diverses carrières, a laissé des traces de pacificateur et d’homme de relations. Ce type de personne fait de lui un homme recherché et d’agréable compagnie dans la vie et dans l’engagement.

vol. 128 no 1 • Mars 2023

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